Retour sur les éléments qui peuvent aider les fonctionnaires à anticiper la baisse de leur budget une fois qu’ils seront à la retraite.
Epargner un capital pour préparer sa retraite
Pour tenter de maintenir son niveau de vie, le fonctionnaire retraité doit recourir au préalable à des mécanismes pour compenser sa perte de pouvoir d’achat. L’idée la plus évidente est évidemment de préparer sa sortie de la vie active avec des solutions d’épargne proposées par les établissements bancaires et d’assurance. Les livrets d’épargne réglementés, tels que le Livret A, le LDDS, le LEP, le PEL ou CEL, sont des produits sans frais et simple d’utilisation. Cette commodité s’accompagne néanmoins de taux de rémunération faibles, allant de 0,5% à 1,25%.
Les fonctionnaires qui souhaitent dégager de meilleurs rendements pour leur retraite devront plutôt se tourner vers l’assurance-vie. Incontournable pour sa fiscalité dégressive sur les intérêts au fil des années, elle est également très appréciée comme outil de transmission de patrimoine pour les proches. Mais avec la politique des taux bas, les fonds euro, les valeurs les plus sûres, offrent des intérêts en décroissance depuis plusieurs années. Pour en générer plus, il est bien souvent nécessaire de diversifier le placement et d’aller sur des valeurs plus risquées, aussi appelée les unités de compte (UC). Toutefois, comme pour le Plan d’épargne en action (PEA), la perte en capital n’est pas à exclure ce qui demande une extrême vigilance.
Tout spécialement dédié à la préparation de la retraite, un fonctionnaire peut contracter un Plan épargne retraite (PER) dans un établissement financier. Le principe est simple puisque le titulaire est prélevé chaque mois d’une somme et il bénéficiera du versement d’un capital ou d’une rente viagère lorsqu’il prendra sa retraite. En l’espèce, le PER joue un rôle de complément financier de la pension mensuelle. A noter que les fonctionnaires peuvent adhérer à un PER qui leur est dédié surnommé Préfon.
Investir dans l’immobilier pour dégager des revenus locatifs
Un fonctionnaire peut préparer sa retraite en investissant durant la vie active. En effet, l’achat d’un ou de plusieurs biens immobiliers peut être un bon moyen pour se constituer un patrimoine à louer et à éventuellement revendre pour tenter de dégager de la plus-value. Une fois à la retraite, des revenus locatifs peuvent constituer un bon complément suffisamment élevé pour compenser la perte de revenus.
Aussi, les propriétaires de biens sur le marché de la location doivent assurer une gestion régulière. Pour simplifier les démarches auprès des locataires, les fonctionnaires peuvent céder cette responsabilité à des agences immobilières en échange d’un pourcentage sur les loyers perçus.
Anticiper la perte de revenu et rééchelonner ses prêts avec le regroupement de crédits
Quand un fonctionnaire fait le choix de partir à la retraite, le montant de sa pension ne sera généralement pas aussi élevé que son salaire. Ce qui signifie donc qu’il y a une perte de ressources et que son train de vie habituel peut ne pas se transposer totalement.
Si le foyer n’anticipe pas ce changement et qu’il n’analyse pas les conséquences, alors il y a un risque que sa situation financière se dégrade avec des dépenses excédentaires.
Réduire ses achats de biens de consommation du quotidien est une piste, mais l’histoire n’est pas aussi simple quand il s’agit d’une accumulation de mensualités de crédit. Les banques acceptent de moduler à la hausse, comme à la baisse, le montant des mensualités avec des conditions et des tarifs qui leurs sont propres.
L’autre possibilité, c’est la demande de regroupement de crédits qui permet au fonctionnaire de rééchelonner le montant de ses mensualités. Une bonne occasion de les réduire et de les rassembler dans un seul prêt au taux d’intérêt unique. L’emprunteur peut même financer un nouveau projet incluant une enveloppe travaux par exemple. Plus simple à gérer, la nouvelle échéance va s’adapter aux ressources du fonctionnaire retraité qui va pouvoir rembourser son nouveau prêt plus sereinement. Si le regroupement de crédits rééquilibre donc les prêts à la consommation et les prêts immobiliers en cours de remboursement, la baisse de la nouvelle mensualité réclame en revanche souvent un allongement de la durée du contrat et donc un surcoût de l’opération globale.
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