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Comment calculer le coût total d’un crédit ?

Le coût d’un crédit ne se résume pas au simple taux d’intérêt nominal. Retour sur tous les éléments qui allongent le montant à payer pour l’emprunteur.

Que paye un emprunteur après avoir fait un crédit dans une banque ?

Un taux d’intérêt dans une offre de prêt est aussi appelé le taux nominal. Il s’agit de l’indicateur qui détermine la rémunération que récupère le prêteur du capital. Mais alors, pourquoi les personnes qui remboursent une mensualité constatent que le coût de leur crédit dépasse le calcul des intérêts bancaires ? Très simplement, le taux nominal n’est pas le seul indicateur pris en compte pour évaluer correctement le coût d’un emprunt.

À cela, un financement inclut souvent une couverture définie par le taux d’assurance. Elle sert à garantir le remboursement des mensualités lorsque l’emprunteur se retrouve face à une situation prévue par les modalités du contrat. L’assurance emprunteur prend alors le relai et les mensualités sont prises en charge durant une période d’invalidité ou sont totalement remboursées en cas de décès. Chaque mois, elle représente de quelques euros, pour les crédits à faible montant, à plusieurs dizaines voire centaines d’euros pour les prêts immobiliers notamment.

Souvent, pour rémunérer le temps consacrer au montage d’un dossier et à l’analyse de la faisabilité d’un projet, comme l’acquisition d’un nouveau véhicule ou l’achat d’un logement, les banques facturent des frais de dossier. Compris entre cent et plus d’un millier d’euros, ils sont également absorbés dans le coût global d’un prêt et remboursés sur toute la durée du contrat.

En fonction des spécificités des financements, un emprunteur peut avoir à payer d’autres frais. Par exemple, lors d’un rachat de crédit immobilier, qui n’est ni plus ni moins que la mise en place d’un nouveau crédit, il arrive que des frais d’hypothèque viennent s’ajouter dans le remboursement des échéances.

Qu’est-ce que le TAEG dans une offre de crédit ?

Il existe un indicateur qui récapitule le coût global d’un prêt et qui est obligatoirement cité dans l’échéancier. Dénommé le Taux annuel effectif global (TAEG), il doit faire l’objet d’une attention toute particulière. Pour un capital identique, ce taux est le meilleur moyen de comparer le coût des offres émises par les établissements bancaires. A savoir que chacun des éléments qui le composent est potentiellement négociable. Les demandeurs de prêt peuvent ainsi jouer la carte de la négociation pour réduire le montant de leurs emprunts et faire entrer la concurrence en jeu.

Enfin, les demandeurs ont tendance à focaliser leur attention à obtenir le taux nominal le plus faible pendant les négociations, au détriment du taux de leur assurance de prêt. Pourtant, le coût de la couverture peut parfois être proche voire même dépasser la somme des intérêts en période de taux bas. Si l’offre de la banque n’est donc pas suffisamment intéressante, l’idéal est de déléguer le contrat d’assurance chez un concurrent avant la mise en place du financement.

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