La banque de France a publié les statistiques qui concernent les prêts à l’habitat et les rachats de crédit immobilier. La part de ces derniers est en baisse en mars 2017.
Le dynamisme des crédits à l’habitat reste intact
En février, la Banque de France avait observé un ralentissement des souscriptions des crédits à la consommation en raison de la légère hausse des barèmes bancaires. La tendance est différente au niveau des prêts immobiliers. Après une augmentation des transactions, la production des financements dans le but d’acheter un bien est restée intacte au mois de mars.
Fin 2016, les taux d’intérêt des banques ont commencé à remonter et les experts ont craint la diminution des demandes de crédits pour acheter un appartement ou une maison. Pourtant, par anticipation d’une hausse plus significative, les emprunteurs ont été nombreux à se rendre dans leur banque dans le but de contracter un emprunt afin de bénéficier des conditions encore avantageuses.
Le dynamisme se maintient donc en 2017, notamment au mois de mars où les encours des crédits immobiliers ont augmentée de près de 5,4% avec une production qui s’élève à 32 milliards d’euros. Cette production conséquente peut s’expliquer par la relative stabilisation des taux bancaires (en baisse dans certaines régions) et par les nouveaux produits d’appel des établissements de crédit.
Les renégociations et rachats de prêts immobiliers sont en baisse
Pour rappel, le rachat de crédit immobilier avait atteint 61,6% des nouveaux financements à l’habitat en France au mois de janvier 2017. D’après les données statistiques de la Banque de France, ce chiffre aurait reculé jusqu’à atteindre 52,1% en mars. Toutefois, les renégociations et regroupements d’emprunts représentent toujours plus de la moitié des nouveaux crédits immobiliers souscrits dans l’Hexagone.
Cette opération financière semble donc encore intéresser les emprunteurs qui souhaitent renégocier l’ensemble des clauses de leur contrat de prêt avec l’expertise d’un intermédiaire en opérations bancaires. En 2016, le rachat de prêt à l’habitat avait prospéré grâce aux taux d’intérêt très bas. Les conditions étaient donc favorables aux emprunteurs pour diminuer le montant de leurs mensualités.
Toutefois, les modalités restent très avantageuses pour les foyers qui ont souscrit un financement, notamment si celui-ci a été contracté entre 2007 et 2015 puisque les taux étaient élevés. Pour bénéficier d’un gain sur l’opération, il faut toutefois que le nouveau taux soit inférieur de 0,75% au taux initial. Il est d’ailleurs recommandé de se renseigner auprès d’un spécialiste pour connaître l’ensemble des conditions et son éligibilité à l’opération.