L’association française des sociétés financières a publié son rapport mensuel concernant la distribution des crédits à la consommation dans l’Hexagone. Après une nette progression de la production de ces prêts depuis quelques mois, la demande commence à baisser.
Diminution des crédits à la consommation en France
Portés par la baisse constante des taux d’intérêt, la distribution des emprunts à la consommation en 2016 n’a fait qu’augmenter. Les foyers français en ont profité pour acheter une automobile neuve, réaliser des travaux de rénovation dans leur logement ou acquérir certains équipements ménagers. Selon les chiffres donnés par la Banque de France lors du bilan de l’année 2016, 47% des financements à la consommation qui ont été souscrits avaient pour but de financer une voiture neuve ou d’occasion.
D’après les statistiques de l’ASF, cette tendance semble se détériorer en ce début d’année 2017, notamment en février. En effet, la production des crédits affectés à un achat précis enregistre une diminution de 5,5% au mois de février par rapport au mois de janvier. Ce changement peut être expliqué par la conjoncture actuelle en France et la légère hausse des taux affectés aux financements bancaires (consommation et immobilier).
Le ralentissement du dynamisme des crédits à la consommation peut être expliqué par le relèvement des barèmes bancaires et le durcissement des conditions d’octroi. Il devient de moins en moins intéressant de contracter un prêt aujourd’hui comparé aux modalités mises en place il y a quelques mois.
En 2017, le prêt à la consommation reste intéressant
Malgré la baisse de février, les crédits à la consommation sont toujours aussi prisés au premier trimestre de 2017. Au total depuis janvier, ce type de prêts a progressé de 6,2% malgré la légère hausse des taux d’intérêt. Cette progression est imputable au dynamisme du marché automobile dans l’Hexagone puisque c’est l’acquisition d’une voiture qui encourage les débiteurs à demander un financement.
En dépit de la revalorisation des barèmes, les conditions d’accès aux financements bancaires restent très avantageuses et permettent aux emprunteurs de s’endetter à moindre coût pour s’acheter un bien de consommation ou tout simplement financer un service particulier.
Quoi qu’il en soit, qu’il s’agisse du crédit à la consommation ou du prêt immobilier, les acteurs du marché sont optimistes pour 2017. Les objectifs commerciaux des banques ayant été relevés après une année 2016 fructueuse, les conditions demeurent avantageuses pour de nombreux foyers.