Rénover son logement : toutes les aides financières en 2020

Sommaire

Pour financer ses travaux de rénovation énergétique en 2020, il existe des primes directes, des aides fiscales ainsi que des solutions d’emprunt.

Prime et subvention pour rénover sa maison : qui contacter ?

Les ménages qui ont pour projet de rénover leur habitation peuvent tout d’abord faire appel, en plus des subventions départementales et locales, aux aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et des fournisseurs d’énergie. Le premier organisme propose en effet le versement d’une subvention, à condition de signer une convention justifiée par des travaux de nature énergétique, intitulée « Habiter Mieux ». Les professionnels sont incités à accompagner les ménages avec une prime énergie pour le compte des Certificats d’économies d’énergie (CEE).

L’avantage de la subvention de l’Anah et de la prime des fournisseurs d’énergie, à demander sur leur site internet respectif, est que le remboursement soit reçu rapidement après la fin des travaux et qu’elles sont cumulables avec le crédit d’impôt.

Pour remplir les critères, l’objectif à atteindre est d’améliorer suffisamment la consommation énergétique d’un logement grâce à une meilleure isolation de la toiture ou des murs par exemple, et aussi au remplacement des dispositifs de chauffage par des modèles plus performants. Il existe d’ailleurs une prime à la conversion pour changer de chaudière, le dispositif Coup de pouce, qui permet de rembourser une partie des investissements.

Quelles sont les aides fiscales pour rénover sa maison ?

Très populaire par sa simple appellation, le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) permet de recevoir un versement différé de l’administration fiscale en cas de travaux éligibles. Les dépenses sont à renseigner lors de la déclaration des revenus à chaque printemps et le fisc rembourse les sommes dues l’année suivante en deux étapes : en janvier sous la forme d’un premier acompte de 60% et le complément en été.

Pour les foyers modestes, MaPrimeRénov’ est un nouveau dispositif sous forme de prime qui tend à remplacer le CITE. Depuis le 2er janvier 2020, date de lancement de la plateforme en ligne, les ménages qui en font la demande et qui respectent le barème de l’Anah peuvent en bénéficier. Pour les autres, le crédit d’impôt continue d’être actif puisqu’ils devront patienter jusqu’en 2021 pour aussi toucher MaPrimeRénov’ qui supplantera de manière définitive le CITE.

Les avantages fiscaux de l’État lors d’un projet de travaux de rénovation sont également à aller chercher du côté de la TVA. Le matériel acheté ainsi que les prestations vouées à améliorer l’isolation, à moderniser les équipements et à produire une énergie plus propre peuvent donner lieu à une TVA réduite de 5,5% ou de 10%. En l’espèce, le propriétaire en ressort gagnant puisque cette déduction fiscale contribue à alléger la TVA basique et à économiser sur les dépenses.

Pour ce qui est de la taxe foncière, les propriétaires d’une résidence principale construite avant 1989 peuvent être exonérés si leur commune prévoit un assouplissement de l’impôt en cas de travaux d’économie d’énergie. Si c’est le cas, la taxe foncière peut diminuer d’au moins 50% pendant 5 ans si les investissements dépassent 10 000 € sur 1 an ou 15 000 € étalés sur 3 ans.

Emprunts bancaires pour mettre au vert sa maison : quelles sont les solutions ?

Pour espérer emprunter sans payer d’intérêt, tous propriétaires peuvent souscrire un éco-Prêt à taux zéro jusqu’à 30 000 €. Accessible sans condition de ressources et dès une rénovation à l’unité, ce crédit à 0% facilite la mise au vert du bien. En revanche, en faire la demande ne signifie pas que la banque doit automatiquement fournir le capital nécessaire au projet. L’emprunt reste un financement et il revient au conseiller d’évaluer la capacité à rembourser la somme. Pour protéger la restitution du capital en cas de décès ou d’invalidité, le prêteur peut dans ce sens exiger la souscription d’une assurance de prêt.

En plus de l’éco-PTZ, le prêt travaux demeure un incontournable auprès des établissements bancaires. Mais tous les ménages ne disposent pas de la capacité d’emprunt suffisante pour ajouter une nouvelle ligne de crédit dans leur budget. L’accumulation d’emprunts est d’ailleurs un facteur à risque pour l’équilibre financier du foyer.

Pour réussir la rénovation de sa maison, l’alternative revient donc à inclure le prêt travaux dans un regroupement de crédits. Tous les prêts (conso et immo) en cours de remboursement, ainsi que l’enveloppe travaux demandée, sont rassemblés dans une seule mensualité réduite pour améliorer le reste à vivre du foyer. La plupart du temps, la baisse des échéances requiert cependant que l’emprunteur prolonge la durée d’amortissement de son financement, ce qui peut augmenter le coût global de l’opération.

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Mathieu Dubuffet
Mathieu Dubuffet
Expert en opération de financement pour les particuliers.

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