Quand il s’agit de faire des travaux de rénovation dans un logement, un repérage préliminaire pour détecter la présence de la poussière cancérigène peut être nécessaire. Retour sur ses conditions et son prix.
Quand faire un diagnostic amiante ?
Mauvaise nouvelle pour les propriétaires qui ont un projet travaux pour leur habitat. Une règle ordonne maintenant que les particuliers doivent recourir à un diagnostiqueur agréé pour identifier la présence de la poussière, hautement nuisible pour la santé, avant de faire appel à des ouvriers de chantier ou des artisans. Il est bon de rappeler que l’amiante est interdite en France depuis 1997 et que le matériau était auparavant très populaire pour son pouvoir isolant. Il n’était donc pas utilisé uniquement pour la toiture, mais aussi pour renforcer les équipements situés sur les sols, les murs et la plomberie.
Quand faut-il faire un diagnostic amiante lorsque des travaux sont à réaliser ? Pour répondre à cette question, il suffit de se référer à la date de construction du logement. Pour éviter cette dépense supplémentaire, le bien doit être sorti du sol après 1997, année où l’amiante n’était plus autorisée à être déployée. Si, au contraire, la bâtisse est antérieure à cette date, alors un dépistage est obligatoire si le projet travaux prévoit l’intervention de professionnels. La nature de l’habitat n’a pas d’importance puisque la détection est obligatoire que ce soit pour des travaux dans une maison ou un appartement.
Quel coût pour un diagnostic amiante ?
Les propriétaires qui sont concernés par le repérage d’amiante doivent ainsi réévaluer le budget de leur projet travaux s’ils souhaitent se mettre en règle. D’après les estimations, une prestation pour un Repérage amiante avant travaux (RAAT) coût entre 200 et 2 000 euros. La facture a tendance à décoller suivant l’importance des rénovations et l’ampleur de la zone à analyser.
Pour financer une telle opération, soit des fonds propres supplémentaires sont à débloquer soit la charge doit être intégrée dans l’enveloppe du crédit travaux. La meilleure option reste de ne pas mettre de côté cette dépense qui peut remettre en question la bonne conduite du projet. Si devoir débourser quelques centaines d’euros pour le seul compte du diagnostic est une chose, plusieurs milliers d’euros en est une autre.
La charge financière peut donc s’avérer robuste. Mais elle est encore plus élevée pour les propriétaires qui chercheraient à ne pas respecter l’obligation de diagnostic. En effet, le législateur peut prononcer jusqu’à 9 000 euros d’amende pénale avec aussi 9 000 euros d’amende administrative dans le cas d’une mise en danger de professionnels pour les ouvrages.