Après avoir atteint des records en 2016, le marché immobilier devrait prolonger son dynamisme en 2017 selon certains experts de l’habitat.
Immobilier : des éléments favorables à l’achat
En 2016, les crédits ont été boostés par des barèmes exceptionnellement favorables à l’achat immobilier pour l’ensemble des ménages français. L’augmentation du pouvoir d’achat des emprunteurs a entièrement dynamisé le marché immobilier en France. Désormais, une nouvelle année commence et le rythme des ventes de logements devrait rester stable malgré une légère hausse des taux d’intérêt fin 2016.
A cela s’ajoute l’entrée en vigueur du PTZ 2017 qui devrait venir compléter l’emprunt contracté par certains ménages dans le but d’accéder pour la première fois à la propriété. Ce dispositif a rencontré un véritable succès en 2016, aidant ainsi 120 000 bénéficiaires à devenir propriétaires en bénéficiant de conditions avantageuses. Le coût des crédits va rester très abordable et intéressant, au moins pour le premier semestre de cette année.
L’immobilier restera une valeur sûre pour les Français en 2017
Les ménages français sont connus pour leur peur des risques financiers et préfèrent déposer leurs liquidités dans des placements dits « de confiance ». Evidemment, l’assurance-vie et le livret A sont les produits bancaires les plus appréciés par les épargnants, toutefois, en plus d’être une valeur refuge dans laquelle les particuliers ont confiance, l’immobilier est un actif rentable sur le long terme.
La confiance qu’accordent les ménages aux achats immobiliers ne devrait donc pas changer en 2017 malgré l’incertitude économique qui s’installe due à la conjoncture européenne. La demande de logements neufs ou anciens ne devrait donc pas diminuer, cette tendance étant soutenue par des taux bancaires attrayants pour le porte-monnaie des nouveaux acquéreurs, comme pour les investisseurs.
Selon certains professionnels de l’habitat, le dynamisme de l’univers de l’habitat devrait croître début 2017, provoquée par une incertitude grandissante sur les éventuelles fluctuations du niveau des barèmes dans les prochains mois. De nombreux acquéreurs seraient donc susceptibles de finaliser l’achat d’un bien par crainte d’une future remontée des taux.