Au cours de cette année, le marché immobilier de l’ancien a augmenté en moyenne de 3% mais reste abordable. Certaines métropoles affichent néanmoins des revalorisations nettement supérieures à cette moyenne.
Une activité en berne en cette fin d’année
Point de flambée des prix pour accéder à la propriété. Suite à l’analyse effectuée par le groupement des Notaires, il en ressort que les évolutions de prix ne sont pas si significatives qu’attendues. En effet, le coût d’acquisition dans l’immobilier ancien a progressé de 3% en moyenne en 2018. Les notaires parlent d’une augmentation de 2,6% pour les maisons anciennes ainsi que d’une hausse plus accrue pour les prix des appartements anciens. En effet, ces derniers ont demandé aux ménages un investissement supplémentaire de 3,4% pour en devenir les propriétaires. Mais ces accroissements sont relativement mesurés dans le sens où les prix ne sont toujours pas au niveau des indices de 2011.
Pourtant, le marché immobilier semble souffrir d’une baisse d’activité. Les professionnels font état d’une chute des transactions enregistrées au cours des derniers mois. Un coup de mou qui survient après l’excellent dynamisme du secteur en début d’année, qui s’est effrité à partir de la période estivale. Mais la situation ne demeure pas catastrophique pour autant. La demande devrait même repartir dès début 2019 stimulée par des taux d’intérêt toujours attractif. Si la prévision de relève des taux est fortement probable, l’augmentation devrait rester mince.
Ces grandes villes où les prix explosent
Maintenant, on constate une inégalité flagrante sur la montée des prix en fonction des régions. Les prix ont bel et bien grimpé de 3% en 2018, mais ce n’est absolument pas une réalité dans certaines régions et plus particulièrement dans leurs grandes métropoles. Un ménage en quête d’un habitat à Paris doit en effet encaisser une hausse de 6,8% des prix sur le marché. Pareil à Lyon où cette année a été synonyme d’une augmentation de 9,2%. Et c’est à Bordeaux où l’évolution des prix a battu tous les records avec une revalorisation de 18,6%.
Comment expliquer ces accroissements bien supérieurs à la moyenne enregistrée de 2018 ? D’abord, les grandes métropoles telles que Paris ne sont pas en mesure de répondre quantitativement à la demande. L’offre n’est pas suffisante, ce qui a pour effet d’augmenter les prix. Enfin, ces villes françaises jouissent d’une attractivité qui impact indéniablement les prix pratiqués par les vendeurs.