Le jour de carence a été rétabli pour l’ensemble des fonctionnaires de l’Etat et vise à diminuer le pourcentage de micro-absentéisme présent dans la fonction publique.
Une application en dent de scie
Le jour de carence concernant les arrêts maladie dans la fonction publique a été mis en place durant la présidence de Nicolas Sarkozy. Ce jour de carence devait permettre à la fonction publique de réduire son taux d’absentéisme impliquant une surcharge de travail et une désorganisation des services mais aussi et surtout, de réaliser des économies.
Cependant, durant la présidence de François Hollande, ce jour de carence a été supprimé car le gouvernement jugeait cette mesure peu fructueuse et n’ayant apporté aucun changement sur les années 2011 et 2012.
Remis au gout du jour, les reformes du président Emmanuel Macron porte sur ce jour de carence. En effet, la réforme Macron instaure à nouveau ce jour de carence en se justifiant sur des audits d’assureurs pointant du doigt une baisse des arrêts maladie d’une journée de 40% durant l’année 2012 pour les hôpitaux et les collectivités.
Quel impact pour les fonctionnaires ?
Après les annonces de la nouvelle réforme Macron sur l’augmentation de la CSG, les fonctionnaires subissent un nouveau changement qui se répercutera sur leurs finances.
En effet, la restauration de ce jour de carence ne leur permet plus d’être indemnisés sur le 1er jour de leurs arrêts maladie. Cette mesure est peut être efficace pour diminuer l’absentéisme, mais pénalise l’ensemble des travailleurs de la fonction publique pour qui l’arrêt maladie est totalement justifié.
Cette mesure pénalise d’autant plus les fonctionnaires possédant des mensualités à honorer car elle pèse sur les capacités de remboursement mais aussi sur le pouvoir d’achat.
Toutefois, ces mêmes emprunteurs peuvent recourir à une opération de rachat de crédit afin de bénéficier d’une seule mensualité pouvant être ajustée en fonction de leurs capacités de remboursement.