Après une première diminution des cotisations salariales en janvier 2018, celles-ci vont devenir totalement caduques dès le mois d’octobre. Cette situation va conduire à une hausse des revenus mensuels des salariés. Mais tous ne sont pas concernés.
Une énième baisse qui entraîne une suppression totale
C’est une mesure forte valorisée par le gouvernement pour montrer un futur regain du pouvoir d’achat. Les salariés vont bénéficier, pour la plupart, une hausse de leur salaire net. Cette revalorisation mensuelle est expliquée par la suppression définitive des cotisations salariales. Elle intervient après une première diminution survenue lors du mois de janvier dernier. En effet, les salariés ont bénéficié d’une cotisation de 0,95% à partir du premier mois de cette nouvelle année, alors qu’elle était de 2,4% avant cette date.
Néanmoins, le décroissement de cette charge s’est accompagné d’une augmentation de la CSG de 1,7 point. Par conséquent, les salariés n’ont pas profité d’une augmentation de leur revenu, étant donné que la CSG a compensé la réduction des cotisations salariales. Mais dès la réception du salaire du mois de novembre comptant pour les activités d’octobre, les salariés vont cette fois-ci remarquer une augmentation d’une ou plusieurs dizaines d’euros sur leur fiche de paie.
Une revalorisation calculée en fonction du niveau de revenu
Le montant sera proportionnel en fonction des revenus perçus. Plus le salaire est élevé, plus la hausse le sera. Un salarié qui touche le smic, par exemple, percevra un supplément de 21,9 euros brut par mois, alors qu’un salarié qui gagne deux fois le smic recevra plus de 43 euros. Toutefois, les salariés avec les plus hauts revenus seront quant à eux déficitaires. En effet, ils devraient être témoin d’une baisse de 177 euros à l’année.
Maintenant, certains des fonctionnaires ne seront pas bénéficiaires d’une augmentation de leur pouvoir d’achat. Ceux ne cotisant pas à l’Assurance maladie ainsi qu’au chômage ne sont pas concernés par la suppression des charges salariales.
Une mesure financée par les retraités
L’impact sera bel et bien négatif pour 60% des retraités. C’est justement cette tranche de la population qui finance la suppression des cotisations salariales. Par le biais d’une augmentation de la CSG, ce sont 7,5 millions de personnes qui contribueront à financer ce regain de pouvoir d’achat destiné aux actifs.