Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir acquérir un bien immobilier, mais ils sont en contrat à durée déterminée (CDD) ou travaillent en intérim. Les organismes bancaires considèrent encore que les contrats atypiques présentent un risque financier trop important.
Les banques hésitent face aux CDD
Le constat est clair à propos de l’évolution des contrats de travail : ces dernières années, les CDD sont en hausse tandis que de moins en moins de personnes signent un CDI.
Le monde du travail change mais les critères des banques demeurent inflexibles lorsqu’elles accordent un crédit. Les contrats à durée indéterminée (CDI) restent une preuve de stabilité financière à long terme tandis que les candidats atypiques éprouvent des difficultés pour accéder à un emprunt immobilier.
Selon les organismes financiers, les profils inhabituels présentent un risque puisqu’ils ne bénéficient pas de stabilité professionnelle, synonyme de pérennité financière. En général, lorsqu’une banque accorde un prêt à un profil atypique, les taux d’emprunt sont plus élevés.
Difficulté à devenir propriétaire pour les contrats atypiques
Le nombre de CDD augmente, c’est pour cette raison que des spécialistes se sont penchés sur le sujet. Les établissements bancaires octroient principalement un prêt à l’habitat aux personnes ayant la capacité de rembourser les mensualités.
Même si les citoyens en CDD ont des revenus qui avoisinent les salaires des personnes en CDI, les banques hésitent toujours pour leur accorder un crédit immobilier.
Quelques dispositifs sont susceptibles d’être mis en place pour faire face à ces obstacles, notamment augmenter l’apport garanti par l’Etat français par le fond de garantie de l’accession sociale à la propriété.
A noter que certains organismes de rachat de crédits peuvent répondre à une demande d’emprunt pour des candidats atypiques dans le but de leur trouver un financement sur-mesure, une étude est cependant nécessaire afin de déterminer la faisabilité du projet.