Les prévisions des ventes de logements anciens dans l’Hexagone sont très positives pour 2017. Toutefois, l’offre de bien en vente ne semble pas suivre la demande.
Les prix de l’immobilier en hausse
C’est officiel, le prix moyen des habitations dans les grandes agglomérations françaises a augmenté et le pouvoir d’achat des futurs acquéreurs tend à diminuer. La hausse du prix de vente d’un bien est en général suivie par l’augmentation de l’offre sur le marché de l’immobilier en raison de la plus-value qu’il est possible de réaliser.
Cette année, le stock de maisons et d’appartements mis en vente a diminué de 12 % à Paris et baisse progressivement en Ile-de-France et dans les grandes villes comme Bordeaux. Les stratégies bancaires consistant à attirer une nouvelle clientèle et les taux des crédits à l’habitat qui restent toujours aussi bas boostent la demande de biens immobiliers sur l’ensemble du territoire français.
Il semblerait donc que la demande soit supérieure à l’offre sur le marché de l’habitat. Les propriétaires qui souhaitent vendre leur bien le font seulement lorsqu’ils ont trouvé une autre habitation. Selon certaines agences immobilières, ce principe de sécurité adopté par de nombreux propriétaires freine les transactions.
Les taux bas incitent les Français à acheter
Le marché immobilier reste dynamique et les transactions sont nombreuses au premier semestre de 2017, les agents immobiliers ne s’inquiètent donc pas de cette tendance pour le moment. A propos du coût des crédits, ils sont optimistes puisque les prévisions concernant les barèmes et conditions bancaires sont favorables au maintien du dynamisme immobilier en France.
Cependant, en raison de la raréfaction des biens en vente, il est de plus en plus difficile pour les acheteurs de trouver le bien de leur rêve. Les recherches prennent donc un peu plus de temps tandis que le délai de vente se resserre compte tenu de la concurrence entre les dossiers et de la forte demande.
