En 2019, la hausse des prix devrait se poursuivre sur le marché de l’immobilier. Mais les taux d’emprunt devraient rester quant à eux plus ou moins stables.
Un cru honnête en 2018 pour l’immobilier
Point de temps mort pour le marché de l’immobilier. La nouvelle année devrait être témoin d’une énième progression des prix. Les professionnels insérés sur le marché de l’immobilier évaluent une hausse comprise entre 1 à 2%. Une évolution plus ou moins similaire au scénario qui s’est produit au cours de 2018. En effet, le coût moyen du mètre carré a augmenté de 1,7% sur les douze derniers mois pour atteindre 2 595 euros dans l’immobilier ancien français.
En revanche, cette situation n’a que très légèrement freiné les ardeurs des particuliers souhaitant accéder à la propriété. Le nombre de transaction s’est chiffré à environ 950 000 ventes. Un bon résultat, même si la donnée s’avère en baisse par rapport aux ventes enregistrées en 2017. D’après les professionnels, les augmentations sévères dans certaines zones ont contribué à faire ralentir la demande à partir de la période estivale.
Si les prix ont tout bonnement flambé à Paris, où des arrondissements nécessite d’investir près de 10 000 euros le mètre carré, c’est notamment à cause d’une offre bien trop insuffisante face à la demande. Et la capitale n’est pas un cas isolée puisqu’un nombre conséquent de métropoles ont vu leurs coûts grimper aussi.
Des offres de crédit toujours accessibles
Malgré cette situation pour le moins suffocante, les particuliers sont encore en mesure d’emprunter à des conditions très avantageuses. Le marché s’attend pourtant à une relève des taux d’intérêt qui ne montre toujours pas le bout de son nez. Les ménages aux revenus modestes sont dans l’immédiat les seules à être affectés par une très légère remontée du coût du crédit. Les autres peuvent toutefois jouir de belles offres de crédit en faisant fonctionner le pouvoir de négociation.
Enfin, si les taux d’intérêt demeurent dans une phase toujours compétitive, ils ne parviennent pas néanmoins à compenser totalement l’évolution des prix sur le marché dans certains secteurs. De ce fait, les ménages aux revenus limités qui souhaitent devenir propriétaires dans les zones où les prix explosent. Pour cela, les ménages doivent s’endetter plus longuement auprès des établissements de crédit afin de parvenir à éponger financièrement l’emprunt. L’Observatoire Crédit Logement CSA avance que la durée moyenne des crédits s’est allongée de 8 mois entre le début et la fin de 2018, pour atteindre 227 mois au total.