Retour sur les dispositifs fiscaux phares du marché de l’immobilier pour la nouvelle année.
Une seule grande nouveauté à l’horizon
Point de grands retournements de situation pour l’immobilier à l’entrée de la nouvelle année. La réglementation n’a quasiment pas bougé vis-à-vis des règles en vigueur en 2018. La loi Finances 2019 n’apporte avec elle qu’une seule véritable nouveauté au profit des investisseurs qui souhaitent se lancer sur le marché de la location. En effet, ce dispositif, surnommé Denormandie ancien, est voué à encourager les investissements à but locatifs dans les centres-villes qui connaissent une décroissance de leur activité économique. Une situation qui entraîne généralement une fuite de la population ainsi qu’une détérioration des habitations.
Et le Denormandie ancien alloue un avantage fiscal aux propriétaires qui veulent acquérir dans ces centres-villes énumérés dans le plan « Action Cœur de Ville » qui contient 222 villes différentes. Pour ce faire, les investisseurs doivent ensuite engager au minimum 25% du montant total de l’acquisition pour effectuer des travaux de rénovation. Les biens doivent ensuite être destinés à la location durant 6, 9 ou 12 ans. L’atout de ce dispositif est qu’il fait bénéficier aux propriétaires une baisse d’impôt sur le prix des sommes investies proportionnel au nombre d’année de location. Soit 12% pour 6 ans, 18% pour 9 ans et 21% pour 12 ans.
De multiples dispositifs maintenus en 2019
Maintenant, si les nouveautés en nombre manquent à l’appel, les particuliers peuvent encore jouir de dispositifs déjà existants qui sont très intéressants. C’est le cas du Pinel, qui propose également une diminution de l’impôt si un propriétaire effectue l’achat d’un bien dans une zone tendue pour ensuite le proposer en location. La réduction allouée est identique au barème du dispositif Denormandie ancien. De plus, le prêt à taux zéro (PTZ) est aussi renouvelé en 2019. Il permet d’obtenir un financement sans intérêt pour l’achat d’une résidence principale. Un barème récapitule les conditions d’éligibilité (revenus, composition du foyer, zone d’achat, montant du crédit etc…).
Plusieurs dispositifs dont la finalité est de favoriser la transition énergétique sont reconduits. L’Éco-PTZ, un prêt à taux zéro destiné à financer des travaux de rénovation énergétique, simplifie cependant ses conditions d’accès puisque les travaux ne doivent plus être réalisés par bouquet. Il est dès lors possible de les effectuer à l’unité, ce qui rend moins contraignant le financement des ouvrages. Le crédit d’impôt de transition énergétique (CITE) reste pareillement en vigueur. Pour rappel, ce dernier octroie une diminution de 30% du coût des travaux (isolation et système de chauffe) sur l’impôt sur les revenus. Il accorde enfin un crédit d’impôt de 100 euros par remplacement de fenêtre.