La nouvelle année devrait marquer une augmentation de 1% à 2% des coûts de certaines primes d’assurance. Sont concernées les couvertures qui garantissent les véhicules motorisés ainsi que les habitations. Une hausse relativement faible vis-à-vis de celle qui s’est appliquée en 2018 et qui devrait s’établir sous la barre de l’inflation. Une nouvelle plutôt satisfaisante pour les assurés.
Les assurances vont coûter jusqu’à 5% plus chers
Une augmentation des cotisations des assurés va pointer le bout de son nez lors du passage en 2019. Les assurances auto et les assurances habitation devraient être la cible d’une revalorisation. Tous deux vont voir leurs tarifs augmenter de 1 à 2% en moyenne, mais sans véritable similitude. D’abord, les cotisations pour les véhicules moteurs vont croître de manière relativement proportionnelle. Les différents assurés vont par conséquent subir une augmentation plutôt équitable, sans tenir compte des conditions des contrats.
En revanche, certains assurés couverts par une assurance habitation devraient ressentir plus distinctement la hausse que d’autres. Si la hausse du coût moyen va s’établir entre 1 à 2%, une partie des assurés vont être redevable d’une prime augmentée de 5%, alors que d’autres n’auront rien de plus à payer. Cette inégalité provient d’une augmentation qui va dépendre des conditions contractées avec l’assureur, au contraire de l’assurance auto. Il est fort à parier que certaines garanties vont coûter plus cher par conséquent.
Une revalorisation inférieure à l’inflation attendue
Maintenant, la hausse des assurances est à relativiser du point de vue des assurés. Étant donné que l’inflation est revenue à des niveaux historiquement élevés depuis des années, attendue à 1,6% pour le compte de l’année 2018, les revenus risquent d’augmenter bien plus que les prix des primes d’assurance. Une bonne nouvelle pour les particuliers qui devraient au final gagner en pouvoir d’achat ou au pire rester à un niveau stabilisé.
Les assureurs vont cependant intégrer cette désindexation par rapport à l’inflation sur leur marge. Un manque à gagner notamment sur le coût des pièces détachées et aussi sur l’intervention de la main-d’œuvre. Mais cette décision intervient dans un contexte réglementaire favorable aux professionnels des assurances. En effet, la modification du Code de la route via l’abaissement de la vitesse à 80 km/h ainsi que l’augmentation du nombre de radars devraient réduire le nombre de sinistres à couvrir. Au final, les assureurs et les assurés devraient y trouver leur compte.