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Prix de l’immobilier : les emprunteurs tentent de négocier

Au cours des quatre derniers mois, le dynamisme du marché immobilier est resté intact malgré une légère hausse des taux d’intérêt. En avril 2017, le prix des biens à vendre a commencé à augmenter et semble peser sur les négociations de prêts à l’habitat. Explications.

Accélération de la hausse des prix de l’immobilier

L’enthousiasme des Français pour le marché de la pierre continue cette année avec un nombre de transactions immobilières toujours aussi élevé. Cependant, l’offre de biens semble se réduire, il devient donc de plus en plus difficile pour les foyers de trouver la maison ou l’appartement de leur rêve, tout en bénéficiant des conditions bancaires intéressantes.

La demande d’habitations demeure importante tandis que le nombre de logements mis en vente diminue, provoquant ainsi la hausse des prix de l’immobilier. Cette tendance a surtout été remarquée dans les grandes agglomérations de France, mais elle pourrait vite toucher l’ensemble du pays.

Les professionnels du secteur sont certains que la légère montée des barèmes bancaires a soutenu le marché au cours des derniers mois. Les aspirants à la propriété ont craint une augmentation des taux d’intérêt plus conséquente et ont décidé de concrétiser leur projet avant que le coût des prêts à l’habitat ne soit plus aussi avantageux.

En 2017, les emprunteurs négocient de plus en plus

Les modalités d’accès aux financements immobiliers ont été la principale motivation des nouveaux acquéreurs mais désormais, la hausse des prix des biens à vendre est une variable qu’il n’est plus possible de négliger. En effet, les taux ont permis aux emprunteurs d’améliorer leur pouvoir d’achat en 2016 mais cette année, ils sont 91 % à envisager de négocier avec les vendeurs pour abaisser le prix de vente.

En raison de la hausse des taux d’intérêt imputables aux crédits immobiliers, le coût global du financement s’est relevé. Pour de nombreux emprunteurs, la négociation du prix du bien est déterminante pour acquérir l’habitation de leur rêve, ils n’hésitent donc plus à négocier à la baisse les prix de l’immobilier avec les agences et les vendeurs.

Pour 51 % des aspirants à la propriété, les prix ont trop augmenté et ne sont plus en phase avec le marché. Toutefois, il devient très difficile pour les débiteurs de demander une baisse du prix en raison du nombre élevé de demandes et de la diminution de l’offre. Les biens étant vendus plus rapidement qu’à l’accoutumée, les marges de négociation sont limitées, surtout si plusieurs acheteurs sont sur la même affaire.

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