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Pouvoir d’achat immobilier, ça se complique

La surface qu’il est possible d’acheter est train de reculer au niveau nationale. Mais à l’échelle locale, les villes sont plus touchées que les campagnes.

Le pouvoir d’achat immobilier recule

Dans les grandes villes de l’Hexagone, la surface d’achat envisageable est en train de réduire. La hausse des prix de vente n’est pas une nouveauté, mais jusqu’alors les faibles taux d’intérêt des crédits immobiliers permettaient de contenir cette hausse. Les Français pouvant emprunter davantage de capital sans augmenter leur mensualité, cela a pu contrebalancer la hausse des prix.

Actuellement, les taux restent faibles au regard des années précédentes. Au premier trimestre 2018, la moyenne des taux, pour toutes les durées d’emprunt confondues, s’est fixée à 1,48 %. Au regard des années précédant 2016, ce niveau est attractif mais les prix, eux, continuent de grimper. De cette manière, le nombre de mètres de carrés se réduit en fonction d’un capital emprunté donné.

Les fonctionnaires, un statut qui plait aux banques

En conséquence, il faut soit revoir ses ambitions à la baisse ou soit augmenter le capital à emprunter. Les meilleurs profils d’emprunteurs auront donc un avantage sur les ménages aux revenus moyen. Les fonctionnaires ont également un statut particulier qui plaît aux banques. L’assurance de l’emploi est un critère qui rassure les établissements bancaires car le risque d’impayés est ainsi limité par rapport à un salarié lambda.

Mais même pour un fonctionnaire, la situation du marché commence à se tendre dans les principales villes du pays. Selon les experts économiques, plus une ville se rend attractive notamment en matière d’emploi, plus les prix de l’immobilier continueront de grimper. A l’heure du numérique et du télétravail, cela pourrait être paradoxal mais résider près de son lieu de travail reste déterminant dans les critères d’achat d’une maison ou d’un appartement.

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