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Fin de la baisse des taux d’intérêt : les répercussions sur l’immobilier

L’attrait des ménages français pour les crédits à l’habitat n’en finit plus depuis que les taux d’intérêt ont atteint un niveau historiquement bas. Certains spécialistes anticipent cependant une remontée en décembre 2016.

Vers une remontée des taux d’intérêt ?

Avec des taux aussi attractifs instaurés en 2016, les particuliers voulant devenir propriétaires ont bondi sur l’occasion en souscrivant des crédits immobiliers à moindre coût. Les autres, qui avaient déjà acquis un bien, ont parfois renégocié les conditions de leur contrat de prêt avec leur banque afin de diminuer le niveau des barèmes et donc abaisser le montant des mensualités.

Selon certains experts bancaires, l’environnement économique actuel pourrait influencer la revalorisation des taux d’intérêt en France. Les particuliers ont bénéficié des taux plancher depuis quelques mois mais il est plausible que cette période se termine en fin d’année.

L’Etat français inaugure cette remontée puisque ce sont les taux d’intérêt d’Etat qui sont les premiers à avoir légèrement augmenté. Cela signifie que l’Etat va devoir rembourser plus d’intérêts qu’avant sur les dettes qu’il va désormais souscrire avec le nouveau niveau des barèmes.

La revalorisation des taux : les effets possibles sur l’habitat

Avec l’éventuelle remontée des taux d’intérêt, les ventes sur le marché de l’habitat pourraient considérablement ralentir puisqu’une hausse du niveau des barèmes influe sur le pouvoir d’achat immobilier des ménages.

En suivant ce schéma, les banques pourraient également en pâtir puisque les prêts n’auront plus le même attrait pour les acquéreurs,  le montant des intérêts étant trop élevé pour le porte-monnaie des emprunteurs potentiels. Il est donc possible que les demandes d’emprunts dans le but d’acquérir une résidence principale chutent fortement.

Dans l’Hexagone et dans le monde, le marché de la pierre est très sensible aux fluctuations des taux d’intérêt et aux capacités de financement des ménages. Il est ainsi possible qu’en fin d’année, les français décident de se tourner davantage vers les produits d’épargne plutôt que d’investir dans la pierre.

Toutefois, si la montée des taux s’avère réelle, elle s’effectuera progressivement tant que la Banque Centrale Européenne ne change pas le taux directeur et que les banques conservent leur stratégie pour l’année 2017.

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